Selon une étude Euler Hermes – DFCG, réalisée en mars dernier auprès de 150 entreprises dont 70 % de directeurs financiers, 93 % des entreprises ont été victimes d’au moins une tentative de fraude au cours de l’année écoulée, contre 77 % la précédente.
L’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) confirme que l’arnaque au Président reste toujours la principale méthode (55 % des fraudes). Suivent les faux fournisseurs (47 %), les autres usurpations d’identité des banques aux avocats en passant par les commissaires aux comptes (35 %), les cyber-fraudes (32 %) et les faux clients (28 %).
Le plus inquiétant est que 68 % des entreprises ne disposent pas de plan d’urgence à activer en cas de fraude. « Pourtant, la réaction dans les premières 24-48h est déterminante pour espérer pouvoir bloquer des transferts de fonds, met en garde Gilles Goaoc, directeur du département Spécialités d’Euler Hermes France. À ce titre, deux réflexes à adopter : la notification des banques et le dépôt de plainte pénale ».
Il est également important de sensibiliser tous les salariés grâce à des formations spécifiques.
De son côté, Trend Micro estime que cette année devait être celle de l’extorsion en ligne. Dans son rapport de sécurité “The Reign of Ransomware” du premier semestre 2016, cet éditeur constate un bond de 172 % pour les attaques de type ransomware ainsi que des pertes estimées à plus de 2,6 milliards d’euros en ce qui concerne les arnaques au président.